Pour me présenter

Je vis près de Dijon (France), où je suis né en 1983. Après des études et des recherches en sciences humaines ayant l’anthropologie de Jousse en toile de fond, je me suis consacré entre 2013 et 2020 à développer le projet de La Croisée des Chemins : lieu associatif regroupant une école démocratique, un centre culturel et un organisme de formation. Professionnellement, je suis formateur et superviseur en gouvernance participative (voir ma présentation).

Je suis membre bénévole du Bureau de l’Association Marcel Jousse depuis novembre 2015. J’ai la responsabilité d’administrateur de ce site.

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Mon intérêt pour Jousse

J’ai découvert l’œuvre de Marcel Jousse à la fin de mes études secondaires, grâce à mes grand-parents. Mon grand-père et ses frères, les Grozelier, ont fréquenté les cours de Jousse en Sorbonne dans les années 1930. Cela avait laissé une empreinte profonde dans sa vie. Il m’a transmis l’ensemble des ouvrages et des mémoires de Jousse qu’il conservait précieusement. A la lecture des premières pages de l’anthropologie du geste, je fus stupéfait : Cela m’est apparu comme une pensée de génie, ouvrant des perspectives fantastiques ; et pourtant plus de 30 ans après la publication de cet ouvrage, je n’avais jamais entendu parler auparavant de Marcel Jousse. Ce travail était-il tombé dans l’oubli ? Était-il dépassé ?

Pour répondre à cette question, j’ai cherché sur internet et j’ai pu établir le contact avec Rémy Guérinel. J’ai ainsi pu participer à des stages proposés dans le cadre de l’Institut Européen de Mimopédagogie.

Cette approche par l’expérience m’a confortée dans ma première intuition et j’ai voulu approfondir ma réflexion sur Jousse à l’issue de ma Licence de Philosophie. J’ai eu la chance de rencontrer Fabienne Martin-Juchat à l’Université de Bourgogne, qui s’intéressait à Jousse.

Mes travaux en lien avec Jousse

J’apprécie chez Jousse sa théorie de la connaissance qu’est la loi du mimisme, qui permet de fonder une nouvelle épistémologie pour les sciences humaines – c’est-à-dire une science sur ce que cela signifie d’étudier scientifiquement l’être humain : l’objet et le sujet de la recherche ne font qu’un. Cela m’a permis de développer un regard critique et à la fois ouvert sur les recherches plus récentes, mises en perspective avec les propositions de Jousse sur la mémoire, l’intelligence, le langage, la perception… C’est l’objet de mon mémoire de Master 1.
Il en découle une méthodologie que j’ai voulu mettre en œuvre à propos d’une question non explorée par Jousse, la transmission des métiers manuels. J’ai travaillé sur ce sujet et ai abouti à un mémoire de Master 2 puis, après une parenthèse d’une année comme apprenti cuisinier, à une recherche en thèse.

D’autres productions

  • Une année avec Marcel Jousse (septembre 2012) – Un article d’introduction rédigé pour la sortie du DVD réalisé par Christian Bois : Marcel Jousse – Le geste, le verbe et le souffle
  • Pendant le premier semestre 2013, j’ai réalisé une mission que j’avais proposée à l’association Marcel Jousse pour développer la communication sur internet. J’ai ainsi rédigé des textes de présentation et des synthèses de cours, qui sont réutilisés dans ce site.

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