Gérard Rouzier reçoit Titus Jacquignon, doctorant en sociologie à l’Université de Montpellier, et Joseph Alichoran, chercheur en histoire de la chrétienté Mésopotamienne et chargé de cours de néo-araméen oriental à l’INALCO.

Une émission diffusée initialement le 11/05/2013 sur radio Fréquence Protestante (en vente sur CD). Sa durée est d’environ 55 minutes.

Le plan de l’émission :

– Quelle part de l’œuvre de Jousse est-elle consacrée à Jésus ?

– La recherche de Jésus dans son milieu en Galilée est au cœur de la vie de Jousse.

– Les défis découlant de la méthode historico-critique dans l’étude des textes d’Évangile.

– La référence de la littérature grecque et latine face à la tradition de Style oral.

– Pause musicale : La liturgie de la 3ème anaphore pour le Jeudi Saint (église assyro-chaldéenne).

– La perspective de Jousse sur la tradition dans laquelle s’inscrit Jésus. C’est un Rabbi, un professeur qui a une pédagogie spécifique à son milieu. Le transport de cette tradition vers le milieu grec.

– Les Targoûms araméens, tradition populaire dérivant de l’hébreu, devenu une langue religieuse.

– Pause musicale : Chant liturgique. Face à une épidémie de peste, jeûne des Ninivites au 6ème siècle.

– La rencontre des communautés issues des églises orientales migrant en France.

– J. Alichoran, originaire du nord de l’Irak, où on parle un dialecte araméen, le « soureth ».

– Pause musicale : version traduite en néo-araméen d’un chant de Noël.

– La conservation des traditions dans la diaspora des églises orientales à partir du génocide de 1915 (ayant touché les chrétiens de Turquie orientale de toutes confessions, pas seulement Arméniens).

– Le néo-araméen est une langue vivante. La langue classique (syriaque) est maintenue dans les liturgies et dans la littérature. Peu de membres de ces communautés connaissent cette langue ancienne.

– Pause musicale : chant néo-araméen en l’honneur du patriarche de l’église assyro-chaldéenne.

– Pour apprendre le syriaque à l’Institut Catholique, au Collège de France ; pour apprendre le néo-araméen à l’INALCO.