Gérard Rouzier reçoit Titus Jacquignon, doctorant en sociologie à l’Université de Montpellier, et Joseph Alichoran, chercheur en histoire de la chrétienté Mésopotamienne et chargé de cours de néo-araméen oriental à l’INALCO.
Le plan de l’émission :
– Quelle part de l’œuvre de Jousse est-elle consacrée à Jésus ?
– La recherche de Jésus dans son milieu en Galilée est au cœur de la vie de Jousse.
– Les défis découlant de la méthode historico-critique dans l’étude des textes d’Évangile.
– La référence de la littérature grecque et latine face à la tradition de Style oral.
– Pause musicale : La liturgie de la 3ème anaphore pour le Jeudi Saint (église assyro-chaldéenne).
– La perspective de Jousse sur la tradition dans laquelle s’inscrit Jésus. C’est un Rabbi, un professeur qui a une pédagogie spécifique à son milieu. Le transport de cette tradition vers le milieu grec.
– Les Targoûms araméens, tradition populaire dérivant de l’hébreu, devenu une langue religieuse.
– Pause musicale : Chant liturgique. Face à une épidémie de peste, jeûne des Ninivites au 6ème siècle.
– La rencontre des communautés issues des églises orientales migrant en France.
– J. Alichoran, originaire du nord de l’Irak, où on parle un dialecte araméen, le « soureth ».
– Pause musicale : version traduite en néo-araméen d’un chant de Noël.
– La conservation des traditions dans la diaspora des églises orientales à partir du génocide de 1915 (ayant touché les chrétiens de Turquie orientale de toutes confessions, pas seulement Arméniens).
– Le néo-araméen est une langue vivante. La langue classique (syriaque) est maintenue dans les liturgies et dans la littérature. Peu de membres de ces communautés connaissent cette langue ancienne.
– Pause musicale : chant néo-araméen en l’honneur du patriarche de l’église assyro-chaldéenne.
– Pour apprendre le syriaque à l’Institut Catholique, au Collège de France ; pour apprendre le néo-araméen à l’INALCO.